Règle 5 : les Résistances

Les Résistances



Il arrive souvent qu’un joueur soit en possession d’un sort, d’un objet, ou même qu’il ait une capacité innée à résister à certains types de dégâts. Il peut donc posséder une « valeur de résistance » contre certains dommages bien spécifiques, comme par exemple le feu ou le poison. Il y a donc des chances pour qu’il ne subisse aucun dommage de la part de ces types d’attaques.


Comment ça marche ?

La valeur de résistance peut aller de 0 (aucune résistance) à 6 (immunité absolue, sauf cas particulier). Prenons l’exemple d’un humain encaissant une boule de feu. Par chance, il a une résistance au feu de 2. Pratiquement, cela signifie qu’il a deux chances sur six de résister aux dommages des attaques enflammées. Le calcul se fera sur un lancer d’1d6. Sur un résultat de cinq ou de six, l’humain ne subira aucun dommage. Dans le cas contraire, il souffrira normalement des effets.

Pour récapituler : résistance de 1= résultat nécessaire de 6. Résistance de 2= résultat nécessaire de 5+. Résistance de 3= résultat nécessaire de 4+, etc…


Types de résistance

Ils sont particulièrement nombreux, voici donc une liste non exhaustive des différents types de dommages susceptibles d’êtres sujets à une « résistance » : feu, foudre, glace, énergie divine, énergie négative, poison, magie, maladie, dégâts magiques ou physique, etc...

Certaines résistances sont plus dures à acquérir que d’autres. Par exemple, une résistance aux dégâts physiques est très rare, car regroupant en son sein les attaques tranchantes, contondantes et perforantes. A contrario, les résistances au feu sont assez communes en Anghara.


Cas particuliers

La résistance à la magie englobe pratiquement tous les types de dommage, à l’exception des dégâts physiques, du poison et de la maladie. Toutefois, elle faiblit avec la puissance du sort lancé. Un sort de niveau 2 infligera donc une pénalité de 1 au jet de résistance et un sort de niveau 3 une pénalité de 3. En pratique, cela signifie qu’il n’est pas possible de se protéger entièrement de la magie, même avec une valeur de résistance à 6.
Toutefois, l’avantage de la résistance à la magie est qu’elle ne s’applique pas uniquement aux sorts offensifs directs, mais à tous les sorts ayant un effet négatif quelconque, comme une malédiction, une tentative de charme, etc.

Notez qu'il existe aussi une résistance aux dégâts magiques, très différente. En effet, celle ci fonctionne comme les résistances classiques, mais englobe dans son champ d'action les dégâts de feu, de glace, de foudre, d'énergie divine et d'énergie négative. Ainsi, certains sorts (comme ceux d'air ou de terre) ne seront pas affectés par cette résistance.


La résistance au poison est également un cas à part. Si l’on subit un dommage basé sur le poison, le PREMIER jet de résistance est le plus important. En effet, si il est réussi, le poison est considéré comme sans effet. En revanche, si c’est un échec, il faudra faire un jet de résistance à chaque fois que le poison infligera des dégâts. Auquel cas, même un succès n’empêchera pas le poison de se manifester au tour suivant, jusqu’à l’expiration normale ou précipitée (sort de soin, antidote) de son effet.